Solitude Ephémère

Kotei descendait en ce moment dans la bibliothèque, le visage plus sérieux que d'habitude, les yeux plissés et l'esprit non tranquille. Il pensait encore à cette rencontre... il pensait encore à elle. "A moins que le destin n'ai décidé de me gâcher la journée, jamais elle ne me trouvera ici... Impossible." Et il en était sur, après tout, qui viendrait à cette heure ci fouiller dans la bibliothèque. Et il se jura à lui même que si une autre rencontre dans ce genre se passait, c'est qu'alors il y avait forcement quelque chose qui n'allait pas, et cela viendrais forcement de lui. Son esprit commenca donc à cogiter de plus belle, et il arriva enfin à la bibiothèque. Calme et déserte, à son goût, donc.
De manière posée, à l'allure de grand penseur, il passa entre une rangée de livre - qui semblait interminable - et qui avait l'air de traiter sur le thème de la psychologie. "Je hais le destin, mais cela semble être également réciproque...", se soufflait-til a lui même. Il passa dans une autre rangée, qui se trouvait près de l'entrée de la bibliothèque. Le sujet traité était l'évolution des hommes, et Kotei fixa la rangée. Puis il bouga ses mains mystérieusement, et choisi un livre au hasard.

Il allait donc se poser à la table la plus près de l'entrée, afin de ne pas se perdre, et il regarda le titre du bouquin. Il fit une grimace. "L'Evolution celon Darwin, voilà qui relance nos anciennes polémiques..." Il n'osa pas ouvrir le livre cependant, et, d'un visage neutre il commenca à somnoler, tellement la fatigue se fesait sentir dans tout son être.

Derrière le rayon des manuels scolaires se trouvait le bureau de la bibliothécaire. Et quelqu'un s'y trouvait. Alexia. Elle cherchait le journal de bord de la bibliotécaire de l'an dernier afin de voir un peu les choses à arranger cette année. Etant la concierge, elle se devait de remplir la paperasse pour le personnel absent pour le moment.

"Il faut racheter deux étagères pour les rayons Fantastiques et Religieux... Et aussi faire un nettoyage complet de la cheminée, qui commence à se boucher. Que du boulot..."

Elle retira son nez des dossiers quand elle entendit quelqu'un entrer. Tient. Etonnant, ça.

*Sans doute un élève sérieux qui commence déjà le travail. Olalalala...*

Elle se leva et prit les dossiers afin d'aller voir. Et quelle ne fut pas sa surprise de voir...

"Professeur Mazoku? oO Quelle surprise oO"

[Mais oui, quelle surprise xD]

Notre charmant professeur ouvrit les yeux, et observa dans la direction d'où le son avait parvenu, et reconnu celle qui l'avait tant boulversé mentalement. "Ce n'est pas possible...", ne pu-t-il s'empêcher de penser alors qu'il la regardait maintenant précisement. Il cligna vivement des yeux, s'assurant de ne pas faire face à une illusion provoquée par sa somnolence. Mais il s'assura que, définitivement, tout ceci était bien réel, bien que ce soit dur à imaginer. Et Kotei ne put s'empêcher de plonger ses yeux dans ceux de la concierge. Et étrangement, il se mit à rire aux éclats. Un rire complètement dérangé.

"Ce n'est pas possible...", répéta-t-il plusieurs fois avant de se lever et de se trouver directement en face de la concierge. Puis il essquisa un sourire ténérbeux et il recommenca à la fixer avec ses yeux térrifiants, une fois de plus. "Vous devez le faire exprès, demoiselle Kesselbach... Il n'y avait qu'une chance sur une infinité que vous vous trouviez en ce même lieu-dit, et pourtant, vous situez bien devant moi.", disait-il assez calmement, mais d'un regard dénonciateur. Il rapprocha son visage de celui de la concierge, un peu comme pour essayer de la faire craquer mentalement. Mais étrangement, Kotei commetta une autre erreur, son sourire trahissait en fait le fond de sa pensée, quoi qu'elle put être en réalité, et cela donnait au visage un air étrange, voire comique.

"Je suis concierge, professeur. De ce fait, je me charge de l'aspect physique de cette école, et il se trouve qu'il faut du matériel et des travaux. Je suis ici pour ça. Si vous ne vouliez pas me voir, il fallait vous cacher bien profondément dans le labyrinthe."

Elle sourit, et ajusta ses dossiers à sa hanche. Puis, quand il s'approcha, elle fut étonnée et haussa un surcil.

*Il veut m'embrasser ou quoi?*

"Mon bisou de ce matin vous a-t-il tellement tourmenté que vous voudriez en faire un vrai?"

Elle semblait d'humeur joueuse, aujourd'hui. Sa matinée avait extrêmement bien commencé, autant que ça continue x)

Kotei ne put s'empêcher de faire un pas en arrière. Cette femme était vraiment trop déconcertante, et il avait la fâcheuse impression de se faire manipuler. Un sentiment qui ne lui plut vraiment pas du tout. Mais étrangement une idée lui vint à l'esprit. Vu qu'elle l'avait eu à son propre jeu, autant y mettre le paquet et ne pas passer par quatre chemins avec elle. Puis Kotei ferma les yeux, et esquissa un sourire. Mais celui là allait être bien différent des autres, comme une autre facette qui se montre à présent. Un sourire à la fois glacial et bien plus ténébreux que d'habitude. Ses yeux rouges brillaient étonnement, fixant la concierge.

Puis vivement, Kotei pris la concierge par les épaules, et la fit basculer, de façon à ce que son dos se plaqua directement contre la table. Puis des épaules, il passa ses mains sur ses bras, et fit un rapide mouvement avec ses pieds, l'immobilisant ainsi à souhait. Notre professeur fou avait carrement pris l'allure d'un véritable démon à présent, et il ne laissait rien ressentir. Toujours avec ce même sourire, sa tête en hauteur, il regarda sa nouvelle proie avec interêt et s'était lui-même mis dans une position qui fesait de lui le maître de la situation. Enfin, pour le moment, pensa-til. "Ta bonne humeur ne risque pas de tarder longtemps, ma chère.", pensait-il au plus profond de lui même.

"KYAAAAAAAAAAAAA!"

Voilà ce qu'elle put dire quand elle fut basculée sur la table. Autant dire qu'il n'y avait pas grand chose à ajouter. Non, non, pas grand chose. En fait, elle le regardait d'un air suspiçieux.

"Euh... Monsieur Mazoku?"

Elle frissonna au contact des mains de Kotei sur ses bras. Puis quand ses jambes l'immobilisèrent, elle se sentit au piège. Elle tenta de bouger un peu, mais elle n'eut que l'image des dossiers qu'elle a lâché dans le feu de l'action.

"Euh... Vous allez faire quoi?"

Elle avait un peu peur, à présent. Elle le regardait d'un air terrifié, maintenant.

[J'vais au restau x( J'reviens vite, okaaaaaay? Don't worryyyyyyy]

Kotei apprécia d'avantage cet air de terreur de sa proie. Il la regarda toujours aussi intensément, son expression étant toujours aussi terrifiante qu'elle pourrait vous glacer le sang et vous donner des frissons dans le dos. Le masque du fou démoniaque était maintenant en action, pret à réaliser n'importe quelle acte qui soit sans le moindre remord, même si l'esprit de Kotei restait quand même faiblement en éveil pour éviter la moindre catastrophe. Et cette fois-ci, il était pret à l'avouer haut et fort, ce qui se passait en ce moment était de la folie pure.

"Cette fois-ci, vous risquez de comprendre un peu mieux qui je suis réelement. La plaisenterie a assez durée, ma chère...", dit-il en se rapprochant peu à peu de son visage, jusqu'a se trouver juste face du sien, le corps de Kotei ayant lui aussi suivit sa route et s'appuyant assez fortement sur le corps de la femme. Les gestes de Kotei étaient précis, ce qui lui conférait une assurance maximale. Maintenant penché juste au-dessus du corps de la concierge, il serra ses bras avec encore plus de poigne qu'avant. Notre professeur fou, lui, avait l'air d'apprécier le moment pleinement et resta toujours visage rapproché, ses yeux plongés dans les siens.

"Professeur Mazoku, ce que vous faites est..."

Elle ne trouva pas de mot. En fait, la peur lui paralysait les neuronnes, et n'arrivait pas à réfléchir. Comment elle en était arrivée là? Elle ne s'en souvenait plus. Ses dossiers qu'elle avait balancé quand il l'avait attrapée? Elle les avait oubliés. En fait, elle sentait la proximité du corps de Kotei sur le sien, et aussi de la poigne sur ses bras. Elle avait des petits caillots de douleurs.

"Euh... Ce que j'ai dit tout à l'heure... Ce n'était pas pour... Pour vous provoquer. Ce n'était qu'une constatation amusée. Je ne vois pas pourquoi vous vous énervez pour une broutille pareille."

Ses yeux de déments la faisait frissonner et l'inconfort de la table devenait flagrant au fur et à mesure que les secondes coulaient.

"Qu'est-ce que vous allez faire?"

[Me revoilààààààààààà x)]

"Ce que je vais faire? Voyons, il existe de multiples solutions à ce problème, mais je n'oserai pas vous... donner trop de détails supplémentaires.", lui chuchota-t-il avec ce regard toujours aussi dément, un regard ayant sombré dans la folie pure. Son corps étant presque collé au sien, il pouvait lui-même sentir l'incofrtabilité de notre chère demoiselle - mais c'était un détail dont il se fichait complètement. "La proie se trouve être entre les griffes de son prédateur...", puis il fut une courte pause, et ferma les yeux, son sourire grandissant à chaque seconde qui passent, et continua à parler, "Mais le plus intéressant dans l'histoire, c'est que les prédateurs ont l'habitude de jouer avec leur proie. Un jeu qui peut s'avérer enrichissant et... extremement divertissant."

Sur ce, il s'appuya encore plus contre son corps, et, sa tête se rapprocha encore plus. Puis il la pencha un peu, arrivant à proximité du cou. Tellement proche qu'il sentit un petit frisson lui parcourir le corps - Une sensation d'adrénaline soudaine, surement. Il n'en avait peut-être pas l'air, mais Kotei fesait très attention à sa proie. Son souffle frôlait la peau fragile du cou de la femme prise au piège. Mais lorsqu'au moment où Kotei allait tenter quelque chose, il se reprit, et s'arrêta; c'était surement son subconscient qui réagissait. "Il est bien vrai que toucher physiquement quelqu'un peut me coûter cher... surtout dans un ednroit où n'importe qui pouvait rentrer à toute heure, mais... ce n'est pas en restant sans rien faire que cela va arranger les choses.", puis toujours en train de tenir d'une poigne ferme sa victime, il ferma les yeux. Puis il rapprocha son corps encore plus, histoire de donne rquelques frissons à notre chère concierge, qui devait surement trouver le temps infinissable.

Les sous entendus - si sous entendus il y avait - de Kotei la mettait très mal à l'aise. L'image d'un oiseau pris au piège par un chat lui vint à l'esprit, et elle blanchit. Elle frissonnait déjà assez de la proximité. Et se demandait ce qu'il voulait faire.

"Euh... Professeur, vous devriez peut être... Sortir?"

Elle déglutit assez difficilement. Même ses jambes ne pouvaient pas bouger d'un orteil. Et son visage près de celui de Kotei lui donnait une impression d'intimité. Ce dont elle aurait bien évité en ce moment...

"Quelqu'un pourrait entrer... D'une minute à l'autre... Vous imaginez? Vous voyez notre posture?"

*J'ai l'impression d'être une virginale à son premier bal et qui se fait carrément draguer sur la table par le Don Juan... Autant dire que les roles ne vont pas du tout ><*

En tournant la tête, elle regarda la porte. Elle ne s'ouvrait pas! Et les yeux de dément de Kotei la rendait quasiment folle à son tour.

Notre professeur fou se sentait à son aise, mais même si avait vraiment voulu entammer une quelquonque action, cela n'aurait pas été très... judicieux de la faire ici. Voyant que sa proie cherchait une issue en détournant pendant un moment son regard, Kotei perdit un peu son sourire, qui laissa place à un visage neutre, et extremement sérieux.

"Je n'ai pas d'autre choix que de vous laisser partir à contre-coeur, à la vue des circonstances qui nous sont proposées... Mais ne vous croyez pas sortie d'affaire de si tôt.", disait-t-il sur un ton assez lugubre et quelque peu térrifiant. C'est alors que, étrangement, Kotei se releva en douceur et lâcha prise. En espérant que son petit jeu est servi à quelque chose, comme une sorte de mise en garde. C'est alors que, le masque du fou se dissipant peu à peu de son esprit, le visage de Kotei s'adoucissa légèrement. Il n'aida même pas son ancienne proie à se relever - il redoutait la nature humaine plus que tout autre chose et avait une certaine crainte contre les actions impulsives - et se tourna légèrement. Il croisait les bras et avait pris un sourire quelque peu décontracté, puis il ferma ses yeux, calmement, un peu comme si rien ne s'était jamais passé.

"Je vous avais pourtant prévenu que j'étais loin d'être le genre de personne à fréquenter... demoiselle Kesselbach."

"Vous auriez préféré une suite d'hôtel rose avec des fleurs partout?"

Mon ton un peu ironique trahissait ma nervosité. Au lieu de se lever normalement, elle glissa de la table et se retrouva assise sur le sol. Elle ne voyait pas bien Kotei car sa natte s'était défaite à moitié et ses cheveux un peu fous, comme Mazoku, jouaient au saule pleureur devant ses yeux.

"Vous pouvez être fréquentable. Si j'ai envie de vous voir, je vous vois, et puis c'est tout."

Elle détâcha ses cheveux et passa son élastique à son poignet. Elle marcha à quatre patte vers ses dossiers, les jambes encore tremblantes, et arrangea ses dossiers. Ensuite, elle se releva difficilement.

*Alors... Un petit sourire et tout ira bien.*

Elle passa sa main sur sa tête et passa ses cheveux en arrière, et sourit.

"Au moins, vous m'apportez de l'adrénaline pure."

[kya kya kya x)]

Notre homme écarquilla les yeux. Vraiment jamais il ne réussira à cerner complètement cette femme... enfin du moins, c'est ce qu'il pensait. Il scrutait du coin de l'oeil les actions de la concierge et soupira. Un léger sourire était encore visible sur son visage. Puis Kotei passa directement à coté de la concierge, sans broncher, et pris de livre qu'il avait emprunté il y a une bonne dizaine de minutes auparavant. Et de manière calme, il refait marche arrière et alla ranger le livre avec délicatesse. Puis quand Kotei revint une fois de plus sur ses pas, revenant près de la table, il observa d'un oeil curieux la jeune concierge.

Kotei resta stoïque et silencieux, debout, et ne faisant rien, il croisa les bras. Il repensa cependant au sourire. Notre homme fou était capable des pires choses possible mais elle continue quan dmême à sourire. "Est-ce de l'ignorance ou de la naïveté?" Mais il n'avait même pas besoin de penser à trouver une réponse, car ce n'était aucune de l'une d'elles, sans doute. Puis il s'approcha de la table, et s'asseya carrement dessus. il n'avait rien d'autre à faire pour le moment, alors il pouvait bien rester là sans rien faire. Jusqu'au moment où une légère migraine se fit sentir, et Kotei approcha sa main gauche au visage.

"Je voulais vous dire... Comme vous m'avez presque promit de ne pas me tuer, votre violence ne me choquera pas trop. En plus..."

Elle chercha le vrai mot. Secouant la tête de droite à gauche, elle hésita.

"Faute d'autres mots, je dirais que vous m'intéressez beaucoup. Dans le sens où vous êtes étonnant. La première fois qu'on se voit, on se bat. La deuxième, vous me sauvez. La troisième fois... Je ne sais pas trop."

Elle réfléchit. Elle ne savait pas trop comment le prendre. De la menace? De la drague?

"Comment je dois traduire ce que vous avez fait? Des menaces? Un avant-goût de ce qui pourrait m'arriver? Ou carrément de la drague? Que je marque tout bien dans mon journal intime, ce soir "

"Je trouve que vous posez beaucoup trop de question... ma chère.", puis son visage afficha un sourire amusé. Entre autres, Kotei retira sa main de son visage et essaya de ne plus penser à cette migraine. Il détourna un peu son regard, puis regarda de nouveau la concierge. Ses yeux remarquèrent les traces laissée par ses mains atrocement brutales, puis il n'y pensa plus. Il resta silencieux pendant e tmoment et recommenca à penser, concentré. Cependant cela ne fesait qu'augmenter son mal de tête, et son visage se plissait de temps à autres.

"Oh mais vous aussi vous m'intéressez grandement, d'un point de vue bien précis. Votre caractère est tellement difficile à cerner pour un esprit aussi replié que le mien. Qui plus est, vous ne faites pas partie du lot de ces gens complètement orgeuilleux et égoïstes qui grouillent notre planète. Du moins, ce que j'en crois.", chuchota-il a basse voix, éttoufée, de sorte à ce que lui seul puisse entendre.

Et étrangement, Kotei lui posa cette dernière question: "Croyez-vous que je sois fou, demoiselle Kesselbach?", un question prononcée de manière assez brève et directe, un peu froide en soit également. C'était la première fois qu'il posait une question qui n'était pas rhétorique, et Kotei ramena sa tête en arrière.

*Bon, je crois que c'est soit de la drague, soit de l'avant-goût. Vivement la prochaine rencontre x)*

Elle imagina déjà ce qui pourrait arriver. Hmmm... Ca... ? Non, non xD Vaut mieux pas y penser, sinon, elle va suivre à la trace ce professeur. Or, valait mieux garder son esprit clair, net et précis. Enfin... Ouais, si on veut.

Puis à sa question, la dernière, elle réfléchit.

"Les fous sont persuadés de ne pas l'être. C'est à vous de savoir. Après tout, la folie n'est pas forcément une maladie. Vu comme ça, elle vous va comme un gant."

*Hmm... La métaphore était bonne?*

Si notre fou était censé prendre cette dernière remarque comme une sorte de compliment secret, Kotei ne réagissait pas. Et maintenant, il n'avait plus tellement envie de réflechir, la migraine fesait de siennes. Il resta donc silencieux et ferma ses yeux.
En prime, il était fatigué et n'avait pas dormi de toute la nuit. Son visage déglutit quand il pensa qu'il allait devoir donner des cours plus tard dans la journée. D'un oeil discret, Kotei regarda l'arme fixée sur son dos et soupira. Puis il sauta de la tale avec grâce et son regard se diriga vers notre concierge.

"Bien, si vous n'attendez plus rien de moi... demoiselle Kesselbach.", dsait-t-il, pret à s'en aller. Il avait besoin d'un peu de solitude, pensa-t-il profondement, puis porta sa main droite à son visage, se frottant légèrement les yeux et se dirigea vers la sortie d'une marche lente et nonchalante.

"J'attends un tout plein de choses, mais... Allez. Vous semblez épuisé."

Elle arrangea ses vêtements, et souffla sur une mèche rebelle. Puis, elle regarda d'un air attendrit l'homme. Toujours violent, presque incapable de se contrôler la plupart du temps. Le pauvre, ça ne devait pas être rose tous les jours, chez lui.

"Moi, il faut que j'envoie des lettres. Dès le début de l'année, c'est vraiment injuste."

*Hmm... J'ai l'impression qu'à chacune de nos entrevues, je prends du plaisir à le voir... Sauf à la première, bien sûr. Il m'a presque agressée, et battue.*

Puis, elle examina ses bras. De jolis bleus commençaient à apparaître, et cela la lançait. Il allait falloir porter des manches longues. Alala...

[J'crois que le topic est fini x(]